Description
Un pied de lampe en «bois de bout» (tronc scié dans la largeur), brûlé et enchâssé dans un carré d’acier patiné et ciré.
Notre abat-jour est réalisé avec des papiers japonais chiyogami (littéralement “papier de 1000 ans”), fabriqués artisanalement et imprimés manuellement par sérigraphie au Japon. La lumière joue ici à contre-jour et les motifs viennent former des jeux d’ombres et de couleurs plus ou moins prononcées. Les techniques traditionnelles de fabrication du papier japonais traditionnel (le washi, à partir des fibres du mûrier) sont aujourd’hui classés au patrimoine culturel immatériel mondial par l’UNESCO.
Le motif du carré, récurrent à L’Atelier Villard, fait référence à l’épais pilier central en bois autour duquel étaient édifiées les anciennes maisons japonaises : le daikoku bashira 大黒柱. Cet axe supportait le poids du bâtiment et lui permettait de résister aux secousses sismiques et aux typhons.
Le mot a plusieurs origines, Daikokuten : une des sept figures du bonheur dans les croyances shintô, c’est une des divinités du foyer. Hashira (pilier) : mot de comptage pour les arbres et le bois mais aussi pour les dieux dans l’animisme shintoïste.
Dans un Japon où l’on croyait que les dieux habitaient les arbres et les forêts, il n’est pas étonnant que ce pilier central en bois ai été vénéré dans la maison. Hashira : le mot évoque encore aujourd’hui un sentiment de stabilité, et reste profondément enraciné dans l’esprit japonais.