Lampe Hashira 柱 brulée – Moutiers-Saint-Jean

640,00 

Un pied de lampe en «bois de bout» (tronc scié dans la largeur), brûlé et enchâssé dans un carré d’acier thermolaqué noir mat “velours”.
Tissus toile de Jouy Bangalore de la maison Casal (réédition de la collection Patrimoine), entièrement réalisé avec des technologies de gravure et d’impression modernes, tout en respectant scrupuleusement les colorations de 1885.

Ampoule LED fournie.

Nos abat-jour sont toujours réalisés en série limitée de deux à trois exemplaires.

2 en stock (peut être commandé)

UGS : LH012-1-1 Catégories : , , ,

Description

Un pied de lampe en «bois de bout» (tronc scié dans la largeur), brûlé et enchâssé dans un carré d’acier thermolaqué noir mat “velours”.

Un grand coup de cœur pour ce tissu, édité par Casal (collection Patrimoine), que j’ai découvert dans un des petits salons restaurés de l’ancienne abbaye royale de Moutiers-Saint-Jean, en Côte d’Or.
Cette toile de Jouy Bangalore, gravée d’après une gouache sur papier issue des collections du musée de l’impression sur étoffes, datant de 1885, provient de la manufacture Thierry-Mieg de Mulhouse (connue pour son excellente créativité en termes de réalisation industrielle de l’impression au 19éme siècle).
Elle est entièrement réalisée avec des technologies de gravure et d’impression modernes, tout en respectant scrupuleusement les colorations de l’époque.
Elle actualise et valorise ainsi l’un des trésors de l’industrie textile française.

La lampe Hashira 柱 est construite sur le principe du carré, récurrent à L’Atelier Villard, Le bois de bout est la section centrale du tronc de l’arbre et chaque cerne de croissances nous indique un cycle de croissance annuel : du point central jusqu’aux cernes les plus externes, toute la vie de cet arbre est écrite sous nos yeux. Ce motif du carré fait référence à l’épais pilier central en bois autour duquel étaient édifiées les anciennes maisons japonaises : le daikoku bashira 大黒柱. Cet axe supportait le poids du bâtiment et lui permettait de résister aux secousses sismiques et aux typhons.
Le mot a plusieurs origines, Daikokuten : une des sept figures du bonheur dans les croyances shintô, c’est une des divinités du foyer. Hashira  (pilier) : mot de comptage pour les arbres et le bois mais aussi pour les dieux dans l’animisme shintoïste.
Dans un Japon où l’on croyait que les dieux habitaient les arbres et les forêts, il n’est pas étonnant que ce pilier central en bois ai été vénéré dans la maison. Hashira : le mot évoque encore aujourd’hui un sentiment de stabilité, et reste profondément enraciné dans l’esprit japonais.