Table Itadakimasu 戴きます

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Table Itadakimasu 戴きます

Une grande table de 2 mètres de long, dont le plateau est réalisé en cormier, les pieds en frêne et la base en acier.

Le plateau est délibéremment plus étroit qu’une table traditionnelle : il mesure 70 cm de large. Les pans ont un léger biais.

Itadakimasu 戴きます

Au Japon, le terme itadakimasu 戴きます s’emploie au moment de passer à table.

Cette formule de politesse n’a pas d’équivalent en français. En effet, elle ne s’adresse pas à celui qui va manger mais à celui qui a préparé le repas ou, plus largement, à la nature elle-même.

Littéralement, itadakimasu voudrait plutôt dire « merci pour ce repas », mais avec une dimension plus universelle, presque spirituelle.

Le cormier, un arbre oublié

Le cormier est un arbre, devenu rare et précieux, de nos campagnes.

Ce fruitier sauvage majestueux produit de petits fruits appelés “cormes”, qui ressemblent aux nèfles et que l’on consomme blet. Détroné par les arbres aux fruits plus calibrés et plus facilement consommables, il est progressivement tombé dans l’oubli.

Cet arbre pousse très lentement et vit très longtemps : son bois est donc l’un des plus durs et des plus denses, plus lourd même que le chêne… On l’utilisait pour réaliser les roues des moulins.

Des passionnés ont retrouvé, préservé et replanté cette essence et on le rencontre à nouveau dans nos campagnes.
Et pour que les prochaines générations redécouvrent, elles aussi, cette merveille, trois jeunes cormiers ont été replantés à l’Atelier Villard.

Le motif du carré

Le motif du carré est récurrent à l’Atelier Villard.

Il fait référence à l’épais pilier central en bois autour duquel étaient édifiées les anciennes maisons japonaises : le daikoku bashira 大黒柱. Cet axe supportait le poids du bâtiment et lui permettait de résister aux secousses sismiques et aux typhons.

Le mot a plusieurs origines, Daikokuten : une des sept figures du bonheur dans les croyances shintô, c’est une des divinités du foyer. Hashira  (pilier) : mot de comptage pour les arbres et le bois mais aussi pour les dieux dans l’animisme shintoïste.

Dans un Japon où l’on croyait que les dieux habitaient les arbres et les forêts, il n’est pas étonnant que ce pilier central en bois ai été vénéré dans la maison.

Hashira : le mot évoque encore aujourd’hui un sentiment de stabilité, et reste profondément enraciné dans l’esprit japonais.

Prix indicatif :

3 800 €