Lampe Komorebi 木漏れ日

Objet lumineux

Ce luminaire a été sélectionné par Ateliers d’Art de France pour participer au concours Normandie 2019.

Les pièces uniques de la collection de luminaires Komorebi 木漏れ日 sont le fruit d’une recherche plus poussée dans le jeu des matières et des lumières. Plus de “complications” techniques, d’autres degrés dans la lecture formelle et esthéthique, une plus grande subtilité dans les jeux d’ombres et de lumières.
Une complexité jamais compliquée ni ostentatoire, qui se dévoile dans la discrétion et l’élégance.

Trois différents papiers « washi » traditionnels sont travaillés dans nos lampes.
Chacun a été créé à la commande, et à l’unité, par Benoît Dudognon, installé dans l’Hérault. C’est un des seuls artisans d’art français à maitriser et à explorer les techniques du papier dans la tradition des maîtres japonais (technique nagashizuki). Benoît et Stéphanie Dudognon fabriquent un papier écologique artisanal à partir de la fibre du mûrier à papier (le kozo), récolté localement, suivant la méthode traditionnelle japonaise. Leur entreprise, « L’Atelier Papetier », fait partie des éco-acteurs de la Réserve de Biosphère de Camargue.

En savoir plus sur l’art du papier au Japon, le blog de Marielle Brie : > Le papier de la paix – Histoire du papier japonais washi

Komorebi 木漏れ日, la lumière

Le terme komorebi 木漏れ日 désigne, en japonais, cette qualité particulière qu’acquière la lumière en passant à travers les branches des arbres.

Le motif du carré

Le motif du carré est récurrent à l’Atelier Villard.

Il fait référence à l’épais pilier central en bois autour duquel étaient édifiées les anciennes maisons japonaises : le daikoku bashira 大黒柱. Cet axe supportait le poids du bâtiment et lui permettait de résister aux secousses sismiques et aux typhons.

Le mot a plusieurs origines, Daikokuten : une des sept figures du bonheur dans les croyances shintô, c’est une des divinités du foyer. Hashira  (pilier) : mot de comptage pour les arbres et le bois mais aussi pour les dieux dans l’animisme shintoïste.

Dans un Japon où l’on croyait que les dieux habitaient les arbres et les forêts, il n’est pas étonnant que ce pilier central en bois ai été vénéré dans la maison.

Hashira : le mot évoque encore aujourd’hui un sentiment de stabilité, et reste profondément enraciné dans l’esprit japonais.