Luminaires

Lanternes Andon 行灯

Comme toutes lanternes, c’est dans l’ombre que les lampes Andon expriment toute leur magie.

Trois différents papiers « washi » traditionnels sont travaillés dans nos lampes.

Chacun a été créé à la commande, et à l’unité, par Benoît Dudognon, installé dans l’Hérault. C’est un des seuls artisans d’art français à maitriser et à explorer les techniques du papier dans la tradition des maîtres japonais (technique nagashizuki). Benoît et Stéphanie Dudognon fabriquent un papier écologique artisanal à partir de la fibre du mûrier à papier (le kozo), récolté localement, suivant la méthode traditionnelle japonaise. Leur entreprise, « L’Atelier Papetier », fait partie des éco-acteurs de la Réserve de Biosphère de Camargue.

En savoir plus sur l’art du papier au Japon, le blog de Marielle Brie : > Le papier de la paix – Histoire du papier japonais washi

Andon 行灯, la lanterne japonaise

L’architecture japonaise traditionnelle a toujours été intimement liée à la nature et aux éléments naturels.
Dans ces maisons, la lumière n’entre pas directement dans l’habitat, mais est réfléchie sur les avant-toits et la terrasse couverte (engawa 縁側). La luminosité est donc plus forte dans la partie inférieure de la pièce.
De fait, l’organisation de l’espace et du mode de vie domestique des japonais reste proche du sol. On s’assoit et on dispose la lumière sur le sol.

L’arrivée du verre au Japon fut assez tardive et on utilisa longtemps l’andon 行灯 comme source lumineuse du foyer.

L’andon 行灯 est une lanterne faite de papier traditionnel tendu sur un cadre en bois, en bambou ou en métal. Le papier utilisé est identique à celui employé pour les panneaux coulissants shôji. Une mèche trempée dans de l’huile de colza ou de sardine fournissait autrefois la lumière à bas prix, les bougies étant plus onéreuses.

Le motif du carré

Le motif du carré est récurrent à l’Atelier Villard.

Il fait référence à l’épais pilier central en bois autour duquel étaient édifiées les anciennes maisons japonaises : le daikoku bashira 大黒柱. Cet axe supportait le poids du bâtiment et lui permettait de résister aux secousses sismiques et aux typhons.

Le mot a plusieurs origines, Daikokuten : une des sept figures du bonheur dans les croyances shintô, c’est une des divinités du foyer. Hashira  (pilier) : mot de comptage pour les arbres et le bois mais aussi pour les dieux dans l’animisme shintoïste.

Dans un Japon où l’on croyait que les dieux habitaient les arbres et les forêts, il n’est pas étonnant que ce pilier central en bois ai été vénéré dans la maison.

Hashira : le mot évoque encore aujourd’hui un sentiment de stabilité, et reste profondément enraciné dans l’esprit japonais.

Prix indicatif :

de 120 € à 620 €